Parcours

Parcours
Architecte récemment diplômé ( Juin 2015), j’ai entamé mes études d’architecture aux Instituts Saint Luc de Bruxelles. Après mes deux premières années, j’ai terminé ma licence à la Faculté d’architecture, d’ingénierie architecturale, d’urbanisme (LOCI) de Tournai, en Belgique.
En master, j’ai choisi de suivre l’atelier traitant du lien entre la petite et la grande échelle donné par Olivier Bourez, Jérôme de Alzua et Guillaume Vanneste avec comme sujet de fin d’études « le triptyque corse ». Au cours de la première année de master j’ai suivi un quadrimestre avec un professeur invité : Christian Rapp, de l’agence Rapp+Rapp.
Au début de la troisième année de licence, j’ai intégré l’équipe de l’Atelier Smagghe, une agence d’architecture et de scénographie lilloise où j’ai exercée pendant deux ans la fonction de chef de projet, ce qui m’a permis d’approcher la discipline de la scénographie et avec elle les problématiques de la petite échelle. J’ai alors pu mettre à profit mon apprentissage d’étudiant d’architecture au service de différents projets culturels et de scénographies d’équipements, temporaires ou permanentes.

Au cours de la dernière année de master, j’ai rejoint l’agence de Alzua+, où j’ai exercé une activité d’architecte assistant. Les différentes études de faisabilité, les études urbaines ou les esquisses que j’ai mené en tant que chef de projet m’ont permis d’approcher des questionnements plus larges en travaillant au côté de maîtrise d’ouvrages très exigeantes.

Travailler en parallèle de mes études m’a permis d’organiser mon travail avec implication, en gérant des calendriers souvent compliqués mais également d’aller plus rapidement à l’essentiel de ce qui construit le projet.

Cela me permet aujourd’hui d’aborder avec sérénité des projets aux échéances souvent très courtes tout en ayant une capacité d’adaptation et d’échanges avec tout type de maitrise d’ouvrage.

Philosophie

Les études d’architecture par le biais de la pratique en atelier et des cours théoriques mais également par la pratique au sein de différentes agences, m’ont permis de prendre conscience que le travail d’architecte est avant tout une pratique dédiée à l’Homme où la notion de paradoxe est très importante, se devant de se rendre accessible au plus grand nombre. Une notion qui me semble également importante est que l’architecture ne doit pas être une répétition du passé, elle doit être une construction du présent en acceptant cependant les bricolages plus anciens : il faut habiter le présent en restant ouvert au passé et au futur. L’architecture doit, comme c’est le cas depuis des siècles, s’ancrer dans une temporalité sans oublier les usages et les usagers.

Au travers de la pratique, on se rend compte qu’il n’y a de qualités architecturales qu’au travers de l’atmosphère que crée un bâtiment, de la capacité d’un projet à en faire un lieu. L’architecture ne relève donc pas d’une dimension esthétique, il faut parfois accepter que la qualité puisse trouver sa place dans la banalité. Cette idée d’atmosphère a par ailleurs un rapport immédiat à notre environnement, dans une dimension émotionnelle et non intellectuelle. L’architecture doit être au service de l’Homme et de son essence, elle ne doit pas fabriquer des images mais fabriquer des espaces vécus.